La fin des cotons-tiges et des microbilles de plastique en cosmétique

Quel est le point entre ces produits cosmétiques d'usage courant : dentifrices, déodorants, gels douches, masques de gommage et eye-liner ? Ils contiennent pour la plupart des microplastiques. Trop petites pour être filtrées, ces microbilles sont des milliards à terminer leur vie dans l'océan, polluant plages et fonds marins. Enfin, un texte prévoit l'interdiction des microbilles de polyéthylène dans plusieurs produits d'hygiène et de beauté en vue de la loi biodiversité.

Le 6 août 2016
La fin des cotons-tiges et des microbilles de plastique en cosmétique

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Adieu les cotons-tiges polluants !

 

Déjà accusé par les médecins de provoquer des traumatismes aux tympans, c'est un nouveau coup dur pour le coton tige. Le bâtonnet ouaté devrait disparaître du marché à compter du 1er janvier 2020. La cause ? Au lieu de les jeter dans une poubelle, les gens préfèrent jeter les cotons tiges en plastique dans la cuvette des toilettes. Des tonnes de cotons-tiges sont ainsi rejetées dans la nature, et ces derniers - ni dégradables, ni compostables - terminent alors leur course dans les rivières et littoraux. Désormais, ils seront fabriqués en papier biodégradable et compostable.

Un autre solution consiste à utiliser des méthodes alternatives au coton-tige : des sprays ou des cure-oreilles en bambou réutilisables à l'infini, spécialement étudiés pour retirer le cérumen en toute sécurité. 


Les microbilles de plastiques interdites dès le 1er janvier 2018

Votre peau vous remercie à chaque gommage : plus douce, plus lisse, plus fraîche... mais vous doutiez-vous qu'en réalisant ce geste simple, vous pouviez nuire à l'environnement ? En effet, les petites billes qui se trouvent dans les exfoliants (et dans de nombreux autres produits pour le visage ou le corps), sont souvent en plastiques et finissent, elles aussi, leur course dans les océans, ingérées par de nombreuses espèces marines que nous retrouvons plus tard... dans nos assiettes ! Un seul tube de ces cosmétiques peut contenir des milliers de microbilles en polyéthylène (un polymère de synthèse) et leur effet dévastateur avait déjà été souligné par un rapport annuel des Nations-Unis sur l'environnement. Certains états ont désormais pris des mesures, comme l'état de l'Illinois aux Etats-Unis, qui a été le premier à les interdire en 2014.

 

Les marques de cosmétiques prennent les devants 

 

Côté fabricants, Unilever a été, en 2012, l'un des premiers à s'engager à bannir le plastique de ses produits. Un an plus tard, d'autres marques cosmétiquent lui emboitaient le pas : L'Oréal, Colgate-Palmolive, Procter et Gamble et Johnson & Johnson annoncent à leur tour souhaiter prendre leurs distances avec les microbilles d'ici 2017.

The Body Shop et Lush ont été les premières marques à déclarer avoir arrêté l'utilisation des microplastiques en les remplaçant par des sucres, poudres minérales ou encore des noyaux de fruits broyés. Parmis les bon élèves, on peut également citer la marque Annemarie Börlind qui utilise des  micro-billes de cire de jojoba, du sel de mer, ou encore des micro-grains de bambou. La maison Clarins, quant à elle, a annoncé avoir remplacé les microbilles, depuis 2014, par de la cellulose, 100% naturelle. 

 

Crème pour le visage exfoliante à base de cire de jojoba

Source : Aromazone

 

Si vous en connaissez, n'hésitez pas à recommander sur le site vos produits exfoliants sans microbilles en plastique.

 


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